Barbu.
Les élus et les fonctionnaires supérieurs aiment ça voyager, coucher dans de beaux hôtels, prendre des soupers arrosés, se baigner dans les piscines des centres de conférence, sourire devant les caméras... au frais des contribuables.
C'est d'autant plus bizarre toutes ces réunions (climat, OTAN, G7, G20, bingo) qu'on vit une intense période de communications ultra-rapides grâce à l'internet, à Skype, etc. On n'a même pas vraiment besoin de se déplacer... la preuve... on émet nos idées drêtlà via un site de hockey virtuel.
Mais les fantaisies de l'État, ça prend de l'argent.
Et les élus et fonctionnaires supérieurs, quand ils perdent leur job, ils se retrouvent recteurs, directeurs d'hôpital, membres payés des conseils d'administration de la SAQ et autres ou conseillers pour telle ou telle commission d'enquête.
Ils ont créé une culture de corruption et ils s'étonnent que plein de gens travaillent au noir quand ils en ont la chance. D'ailleurs, watch out pour ça.
La décriminalisation des drogues douces va rapporter beaucoup d'argent à l'État. Pas juste par la production et la vente des produits. Pense à tous les agents et les enquêteurs qui vont, soit perdre leur job (donc économie), soit être replacés dans la chasse aux gens qui se démerdent pour fourrer un tantinet l'impôt sur le revenu (donc récupération d'argent perdu et amendes salées). Pas pour rembourser la dette nationale... pour plus de voyages !
Vivement le Panama ? Bien non, c'est bonnet blanc, blanc bonnet. Partout pareil sur la planète. Sauf peut-être au Bhutan, le seul pays à se préoccuper davantage du Bonheur Intérieur Brut que du Produit Intérieur Brut.
Et ç'aurait été pareil si Hitler, Mussolini et Hiro-Hito auraient gagné... parce que le problème vient de ce que la planète et ses ressources récupèrent moins vite que l'accroissement de la population.
Si je n'étais aussi incroyant, j'aimerais ça être un adventiste du 7e jour. Cette gang de frappadingues attendent le retour du messie qui va nous sauver de l'hécatombe. Mais veux-tu bien me dire pourquoi il voudrait nous sauver.
In vino, veritas... in marijuana, puffe pis passe !